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Vivre avec la fibrose kystique

Le seul organisme provincial « par et pour » les personnes vivant avec la fibrose kystique, et dédié à leur défense des droits et à leur soutien.

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Témoignage – Mon trouble d’adaptation, spécial FK

1 février 2023

Plusieurs personnes atteintes de la fibrose kystique sont aussi atteintes d’autres problèmes de santé qu’on peut diviser en deux catégories de problèmes : physiques et mentaux. Les problèmes physiques tels que le diabète, l’endométriose, l’hypertension ou l’asthme sont assez connus chez les personnes FK. Puis, pour la grande majorité des cas, ils sont traitables. Cependant, qu’arrive-t-il aux problèmes mentaux comme le fameux trouble de l’adaptation ? Je dis ça comme ça, mais avec la FK, c’est une réalité bien plus fréquente qu’on ne le croit ! Selon moi, j’ai l’impression que le personnel soignant et nos proches peuvent avoir tendance à banaliser des choses qu’ils n’ont pas lieu d’être. Je l’écris aujourd’hui pour normaliser le fait que l’acceptation d’un problème de santé physique ou mentale est un cheminement différent pour tout le monde.

Pour commencer, lorsque j’ai reçu mon diagnostic de diabète, les files d’attente pour un rendez-vous avec un psychiatre étaient très longues. Même qu’à jour, je n’ai toujours pas eu de suivi. Pourtant, je crois fortement qu’une anxiété mal gérée peut faire autant de dégât qu’une carence en vitamine. Je m’explique : lorsqu’on a une carence en vitamine D, nous pouvons avoir des symptômes tels qu’être plus fatigué, plus fragile à attraper des virus, déprimé et même avoir des vertiges. Si vous avez déjà eu une dépression ou de l’anxiété sévère comme moi, vous pourriez avoir ressenti certains symptômes semblables. Lors de mes crises d’anxiété, j’éprouvais de la fatigue, de la démotivation, de l’insomnie, des vertiges, de la panique et je suis même déjà tombée malade par déprime. Tous ces symptômes vous disent quelque chose ? Si c’est le cas, vous voyez, vous n’êtes pas seul.

De plus, j’ai souvent l’impression que les problèmes d’adaptation sont laissés de côté. Par exemple, une personne qui apprend un nouveau diagnostic peut avoir de la déprime. C’est une réaction fréquente et normale. Cependant, j’ai l’impression que le fait d’en parler ouvertement est perçu comme étant un sujet tabou. Je me rappelle la fois où j’ai appris que j’avais le diabète. L’infirmier essayait de m’expliquer le fonctionnement de l’insuline et je ne pouvais pas quitter l’hôpital, tant que je ne m’étais pas donné au moins deux injections par moi-même. Je me rappelle qu’il m’avait dit : « Ça ne doit pas être trop difficile pour toi de te donner des injections, tu dois être habituée. » La vérité c’est que oui, j’avais l’habitude d’être malade et de subir plein de traitements. En revanche, de me piquer trois fois par jour pour le restant de mes jours ne faisait certainement pas partie de mon « habitude ». En plus, même si j’ai eu énormément d’expériences avec les aiguilles, j’avais quand même très peur. Donc, voilà mon point : à ce moment-là, je me suis sentie comme si ma peur n’était pas valable.

Ensuite, après ma déprime face à mon trouble d’adaptation, j’ai eu une phase d’évitement. J’évitais les suivis en endocrinologie comme la peste. Je ne voulais plus faire mes traitements pulmonaires, je suis même déjà partie soudainement d’un rendez-vous parce que je me sentais carrément étouffée. La charge des soins pour la fibrose kystique, le diabète et l’anxiété était devenue trop lourde. C’est à ce moment que ma travailleuse sociale à Sainte-Justine m’avait dit que j’avais un trouble d’adaptation.

Malgré tout, je m’en suis sortie, car j’avais le soutien de mon amoureux et de ma famille qui m’a aidée. Maintenant, je n’ai plus honte d’en parler parce que pour moi, c’était le chemin par lequel je devais passer pour me sentir de nouveau bien dans ma peau.  

Pour conclure, mon trouble d’adaptation à mes 18 ans a été une grosse épreuve. Je fais donc un cri du cœur : continuez de demander de l’aide. La santé mentale est aussi importante que la santé physique. Si jamais l’accès à un psychiatre est trop difficile, il y a toujours des ressources pour vous aider comme :

. Info-Sociale : 8-1-1 poste 2

. Aide et prévention du suicide : 1 866 APPELLE (277-3553)

. Tel-Jeunes : www.teljeunes.com

. Centre de crise du Regroupement des Services d’interventions de crise du Québec (RESICQ) : www.centredecrise.ca/listecentres

Amélie Payment, 19 ans
Salaberry-de-Valleyfield

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