J’en suis à la fin de ma grossesse et c’est le moment de faire un bilan.
Mis à part tout le stress et les angoisses dus à une grossesse à risque, quand j’y repense en bout de ligne, j’ai eu une grossesse de rêve.
À mon premier trimestre, je n’ai eu aucun effet indésirable de la grossesse, que ça soit nausées ou fatigue. Je n’ai jamais senti que j’étais enceinte ni que cet état m’affectait.
À mon 2e trimestre, j’ai eu la chance d’avoir des échographies à toutes les 2 semaines. Ce rendez-vous privilégié avec mes bébés m’a toujours réconfortée et a toujours été un moment magique qui me faisait réaliser qu’il y avait bien des êtres en développement dans mon ventre. De plus, avec mon retrait du travail, j’ai pu profiter de mon été, chez moi. J’ai passé plusieurs belles journées dans ma piscine à lire et à m’informer sur mon rôle de future mère. Ça m’a permis de bien me préparer à cette grosse responsabilité qui s’en vient : l’éducation de 2 enfants en même temps. De surcroît, des jumeaux identiques, à qui nous aurons à bâtir une identité propre. (Pour nous, suite à ces lectures, pas question de les habiller pareil et de les traiter comme un seul individu.)
Pour mon 3e trimestre, que je redoutais au niveau physique, j’ai encore été épargnée par la vie, ou par mes bébés qui se sont tenus tranquilles! Jamais je n’ai senti une pression accrue au niveau de mes poumons, comme on entend parfois des mères se plaindre. Étonnamment, je n’ai pas eu de maux de dos chroniques, simplement à de rares occasions, venant me rappeler que j’en avais trop fait dans la journée. D’un côté un peu plus superficiel, aucune vergeture ou cellulite n’est apparue sur mon ventre, ce qui est tout de même étonnant vu l’ampleur qu’il a atteinte. (Mais je ne vous cacherai pas que j’ai bien hâte de voir comment toute cette peau étirée reprend sa place par la suite!) Je n’ai jamais fait de rétention d’eau. Et ma tension artérielle a toujours été belle, signe que je n’étais pas à risque de faire de l’éclampsie.
On ne m’a jamais dit de rester alitée à cause d’un risque d’accouchement prématuré. J’ai donc toujours pu, tout en adaptant mon rythme, vaquer à mes occupations.
Jusqu’à la toute fin de ma grossesse, j’ai réussi à très bien dormir la nuit, contrairement à bien des femmes enceintes. Je n’ai jamais ressenti le besoin de faire des siestes le jour (si je fais abstraction de la période où mon infection pulmonaire m’empêchait de dormir, mais je ne considère pas que la grossesse était en cause).
Comme j’étais convaincue que j’allais accoucher prématurément, j’ai eu amplement le temps de bien préparer la chambre des bébés et d’adapter la maison pour des besoins d’enfants.
De plus, vous vous souvenez combien les SPM et la prise d’hormones lors des traitements de fertilité affectaient mon caractère? Eh bien, il semble que de ce côté-là, la grossesse me va à ravir! Chéri et moi, on ne m’a jamais vue aussi patiente et d’humeur aussi égale. Nous n’arrêtons pas de nous dire à la blague combien mon humeur, enceinte, va nous manquer quand mes cycles reviendront.
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