Spermogramme de monsieur, plus-que-parfait, un vrai Starbuck!
De mon côté, rien de problématique à première vue.
Alors, ce qui est proposé dans ces cas-là…?
Chercher encore! On me propose une laparoscopie (examen fait sous anesthésie générale, qui consiste à aller explorer l’utérus, voir ce que ça a l’air là-dedans!). Je me suis fait retirer l’appendice en 2005, sous anesthésie générale, et je vous dis que le réveil et les premiers jours, quand on a une maladie qui nous fait tousser sans arrêt, c’est assez pénible. L’oreiller devient ton meilleur ami pour t’aider à tousser (serrer un oreiller contrer ses abdominaux, lorsque l’on tousse, après une chirurgie, aide à diminuer la douleur de la plaie.) Donc je refuse « l’exploration de mon intérieur féminin ». De toute manière, je crois bien savoir ce qui me rend infertile, c’est le mucus qui tapisse mon utérus et mes trompes, à cause de la FK (c’est à tout le moins l’explication que je m’étais faite).
Avec tout ça, on est rendu en mars 2010, ben oui, c’est long attendre des rendez-vous et des tests!
C’est là qu’on commence le dosage hormonal pour me préparer à ma première insémination artificielle. Je commence par la prise de Sérophène, hormone qui a pour mission de stimuler les ovaires. Pour celles, qui comme moi, ont des cycles menstruels longs, ça a pour effet de les raccourcir et de les rendre plus optimaux. À cette époque, l’accessibilité gratuite aux traitements de fertilité n’avait pas encore été instaurée, donc en général, les médicaments reliés à ceux-ci n’étaient pas couverts par la RAMQ ni par la majorité des assurances privées. Je me suis trouvée alors bien chanceuse de pouvoir être éligible à une étude clinique qui portait justement sur le Sérophène, que l’on me fournissait gratuitement. (Eh oui, pour moi, ça a toujours été important de faire ressortir les points positifs de toute cette démarche).
Je répondais bien au médicament, j’avais toujours un nombre intéressant de follicules qui se développaient. Je suis désolée pour celles qui en sont à cette étape de leur démarche de conception et qui auraient souhaité plus de détails, mais je ne me souviens plus des détails et des suivis des 2 inséminations que j’ai eues à l’époque. La seule chose dont je me souviens c’est que puisque nous devions payer ces essais, il y avait des frais pour le lavage du sperme (élimination de tout le liquide séminal pour ne conserver que les spermatozoïdes), et qu’on nous faisait venir à 2 reprises, à 2 jours d’intervalle, suite à mon ovulation pour faire 2 inséminations distinctes.
Ce que je peux dire de ces 2 premières inséminations, c’est qu’elles n’ont pas mené à un résultat positif. Mais que même si ce n’était que mon premier et mon second essai, j’y croyais, et qu’à chaque fois, je calculais ma date prévue d’accouchement et je m’amusais à déterminer quel serait le signe astrologique de cet espoir, et qu’à chaque signe de l’arrivée de mes menstruations, j’étais déçue, VRAIMENT déçue… Mais on pense toujours que la prochaine fois est la bonne, alors on ne se laisse pas de repos et on fonce vers notre objectif.
Allez, on essaie l’insémination #3!